Bible Commentaries
Deutéronome 3

versets 1-29

Deutéronome 3:1

L’attaque contre Og, roi de Basan. (1-11)
Le pays de Galaad et de Basan. (12-20)
Moïse encourage Josué. (21-29)
(1-11)

Og était un roi très puissant ; en cherchant à faire un pacte avec Israël, il n’a pas tenu compte de la défaite que les Hébreux avaient infligée à Sihon. Ce roi comptait sur ses propres forces et cet endurcissement du cœur causa sa perte.

Ceux qui sont insensibles aux jugements du ciel sont exposés à subir le châtiment de l’Éternel.

Deutéronome 3:12

(12-20)

Cette contrée était occupée par les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé : voir Nombres 32. Moïse répète les engagements que cette dernière avait pris.

Quand nous sommes en paix et dans le repos, nous aimerions bien voir nos frères et sœurs se trouver dans la même situation et apprécierions éventuellement, à voir comment les aider. Nous ne sommes pas nés « pour nous-mêmes », mais nous sommes les membres du corps de Christ, au service des autres.

Deutéronome 3:21

(21-29)

Moïse encouragea Josué, celui qui devait lui succéder. C’est un bon exemple à suivre : les serviteurs de Dieu, d’un certain âge et expérimentés, devraient faire tout leur possible pour fortifier et encourager les jeunes qui veulent se consacrer au ministère de l’évangile. Songez à tout ce que Dieu a accompli, à tout ce qu’Il a promis ! Si l’Éternel est avec nous, qui sera contre nous, qui remportera la lutte finale ? Parfois, nous pouvons être tentés de reprocher à Dieu, les décisions qu’Il prend à notre égard ; il nous serait bien plus profitable de Le suivre, en toute humilité !

Moïse pria pour que l’Éternel, s’il était possible, le laisse franchir le Jourdain et précéder Israël dans son entrée en Canaan. Nous ne devrions jamais céder aux désirs personnels que nous ne pourrions pas présenter, par la foi et la prière, devant le Seigneur. La réponse divine à la demande du patriarche exprime à la fois, de la miséricorde et un esprit de jugement. Dieu sait très bien lorsqu’Il doit nous refuser les nombreuses choses que nous convoitons. S’Il accepte certaines de nos prières, cela ne veut pas dire pour autant, qu’Il nous accordera tout ce que nous Lui demanderons ! Si le Seigneur, selon Sa Providence, ne nous accorde pas parfois ce que nous désirons, Il peut nous combler de Sa grâce, ce qui est meilleur ! Nous avons une pleine suffisance en Dieu notre Père, avec une place dans le ciel, en tant qu’héritage : il ne nous sert donc à rien de convoiter tout ce que nous voyons ici-bas !

Dieu a tout de même promis à Moïse qu’il pourrait apercevoir le pays de Canaan, en haut du mont Pisga. Bien que le patriarche ne puisse pas entrer en possession de ce pays promis, il pouvait cependant constater qu’Israël était bien sur le point d’y pénétrer. Il en est de même pour les croyants sincères, qui, dans un cas semblable entrevoient la porte des cieux, mais à une certaine « distance spirituelle ». Dieu donne à Moïse un successeur.

Il est réconfortant pour les membres d’une église qui arrivent à la fin de leur « parcours » ici-bas, de voir tout le travail que Dieu continue d’accomplir, par le biais de nouveaux serviteurs. Si nous avons réellement l’assurance d’avoir une place réservée dans les cieux, cela doit nous suffire ; soumettons-nous à la volonté du Seigneur, sachons ne pas L’importuner en Lui réclamant ce qu’Il juge bon de nous Refuser !