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Bible Commentaries
Jean 1

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-51

Jean 1:1

* L’apôtre et évangéliste, Jean, semble avoir été le plus jeune des douze. Il était particulièrement estimé par notre Seigneur et bénéficiait vraiment de Sa confiance, d’où cette expression : « il était le disciple que Jésus aimait ».

Jean était très sincèrement attaché à son Maître. Il exerçait avec beaucoup de zèle son ministère à Jérusalem ; il survécut à la destruction de cette ville, conformément à la prédiction de Christ, en (Jean 21:22).

La tradition raconte qu’après la mort de la mère de Jésus, Jean résida principalement à Éphèse. Vers la fin du règne de Domitien, il fut banni à l’île de Patmos, où il écrivit l’Apocalypse. À l’accession au pouvoir de Nerva, il fut remis en liberté, et retourna à Éphèse, où l’on pense qu’il écrivit son Évangile et ses Épîtres, aux environs de 97 après J. C ; il mourut aussitôt après.

Le but de cet Évangile semble être celui d’apporter au monde chrétien de justes notions sur la véritable nature, la fonction, et le caractère du « Professeur Divin », Celui qui vint pour enseigner et racheter l’humanité.

Dans ce but, Jean fut conduit à choisir pour son récit, les passages de la vie de notre Sauveur qui exposaient le plus clairement Sa puissance et Son autorité divines ; l’apôtre mentionne également les propos de Jésus, dans lesquels Il parle très clairement de Sa propre nature et de la puissance de Sa mort, en tant qu’expiation des péchés du monde.

En citant, ou en soulignant brièvement les événements rapportés par les autres évangélistes, Jean témoigna ainsi que leurs récits étaient véridiques ; il a seulement repris quelques points doctrinaux déjà mentionnés, ainsi que certaines particularités importantes, omises dans les autres évangiles.

La Divinité de Christ. (1-5)
Sa nature divine et humaine. (6-14)
Le témoignage de Jean-Baptiste concernant Christ. (15-18)
Le témoignage public de Jean concernant Christ. (19-28)
Autres témoignages de Jean concernant Christ. (29-36)
André et un autre disciple suivent Jésus. (37-42)
Philippe et Nathanaël sont appelés par Jésus. (43-51)

(1-5)

Dans ce texte, le Fils de Dieu est appelé « la Parole ». Nos propos révèlent nos pensées aux autres et il semble évident qu’il en soit ainsi pour le Fils de Dieu, envoyé ici bas pour révéler l’Esprit de Son Père au monde.

Ce texte de l’évangéliste, relatif à Christ, prouve que ce Dernier est véritablement Dieu ! Jean affirme d’ailleurs Sa coexistence avec le Père, dès le commencement : « la Parole était avec Dieu ». Toutes choses ont été faites par Christ. Sans Lui rien n’aurait pu être fait, depuis le plus élevé des anges, jusqu’au moindre vermisseau. Tout ceci montre combien Il était qualifié pour l’œuvre de notre rédemption et de notre salut !

La lumière et la vie viennent de Christ, et dépendent de Lui. Cette Parole est éternelle, cette Lumière véritable brille, mais hélas, les ténèbres ne la comprennent pas. Prions sans cesse, pour que nos yeux puissent rester ouverts, afin de contempler cette Lumière, et de pouvoir marcher avec Elle, pour devenir spirituellement sages, par notre à salut, par la foi en Jésus-Christ !

Jean 1:6

(6-14)

Jean-Baptiste est venu pour rendre témoignage à propos de Jésus. Rien ne met plus en évidence les « ténèbres » de l’esprit de l’homme, que cette Lumière : elle avait besoin d’un témoin pour être manifestée à tous !

Christ était la véritable Lumière, une merveilleuse Lumière ; Il a le mérite d’être appelé ainsi ! Par Son Esprit et Sa Grâce, Il éclaire tous ceux qui ont reçu cette Lumière, pour leur salut ; ceux qui ne sont pas éclairés par Lui périssent dans les ténèbres.

Christ, ici-bas, revêtit notre propre nature, Il demeura parmi nous. Le Fils du Très-Haut s’est abaissé à venir sur cette terre. Il était en ce monde, mais Il n’était pas du monde. Il est venu pour sauver ceux qui étaient perdus, c’est Lui qui a tout créé. Cependant le monde ne l’a pas connu... Quand Christ viendra en tant que Juge, le monde Le connaîtra alors.

Beaucoup de personnes affirment appartenir à Christ, mais cependant elles ne Le reçoivent pas véritablement, parce qu’elles ne veulent pas renoncer à leurs péchés, ni voir le Seigneur régner sur leur vie. Tous les enfants de Dieu sont « nés de nouveau ». Cette nouvelle naissance est intervenue par le biais de la parole de Dieu comme l’affirme, 1 Pierre 1:23, et par l’Esprit de Dieu, qui en est l’Auteur.

Par sa Divine présence Christ a toujours été dans le monde. Mais, les temps étant accomplis, Il est venu sous une autre apparence : « Dieu manifesté en chair ». Remarquons le rayonnement de Sa Gloire divine, qui franchit « le voile » de cette chair !

Les hommes dévoilent parfois leurs faiblesses à leurs proches ; hélas, ils ne l’ont pas fait avec Christ ; ceux qui sont dans la plus grande intimité avec Lui discernent le « merveilleux » de Sa Gloire. Bien que Christ ait revêtu ici-bas l’apparence d’un serviteur, (sauf dans quelques circonstances exceptionnelles), Il était toujours, par Sa Grâce, le Fils de Dieu. Sa Gloire divine se manifesta par la sainteté de Sa doctrine, et par Ses miracles. Il était rempli de cette Grâce et pleinement accepté par son Père, donc « qualifié » pour plaider notre cause ; Il était rempli de Vérité, totalement informé sur la nature de ce qu’Il devait nous révéler !

Jean 1:15

(15-18)

Chronologiquement, Christ en commençant Son ministère, est venu après Jean, mais pour tout le reste, Il était avant lui.

Ce texte démontre clairement que Jésus existait avant qu’Il n’apparaisse sur terre, en tant homme. Toute la plénitude du salut demeure en Lui, plénitude que seuls les pécheurs conscients de leur chute, possèdent, et que recevront, par la foi, tous ceux qu’elle rendra sages, forts, saints, utiles, et heureux. Tout ce que nous recevons en Christ se trouve résumé en ce seul mot : la Grâce ; nous avons réellement reçu cette Grâce ; c’est un don extraordinaire, riche et inestimable ; Elle représente la bienveillance de Dieu à notre égard, et toute l’œuvre merveilleuse qu’Il a opérée en notre personne.

La Parole de Dieu est sainte, juste, et bonne ; nous devrions la mettre en pratique au maximum. Nous ne pouvons pas cependant obtenir par cette loi le pardon, la justice, ou la force. Elle nous enseigne à nous parer de la doctrine de Dieu, notre Sauveur, mais elle ne peut pas se substituer à cette dernière. De la même manière, la Miséricorde divine ne peut s’adresser directement aux pécheurs si ce n’est au travers de Jésus-Christ, nul homme ne peut venir au Père, que par son Fils ; personne ne peut connaître Dieu, s’Il ne se fait connaître par Son Fils unique et bien-aimé !

Jean 1:19

(19-28)

Jean-Baptiste déclare dans ce texte qu’il n’est pas le Christ, Celui qui était annoncé et attendu de tous. Jean n’était pas Élie, mais il vint dans l’esprit et avec la puissance de ce dernier. L’évangéliste n’était pas ce Prophète mentionné par Moïse en ces termes : « le Seigneur suscitera d’entre leurs frères un prophète comme lui ». Jean-Baptiste n’était pas un prophète comme celui que les Juifs attendaient, qui pourrait les secourir, les délivrer des Romains. La description qu’il leur fit, quant à son rôle, ne pouvait que les exciter et les pousser à l’écouter.

Jean baptisait le peuple d’eau, pour l’inciter à la repentance ; ce baptême était la représentation des bénédictions spirituelles qui allaient être accordées par le Messie ; ce Dernier était déjà parmi les Juifs, bien que ceux-ci ne Le connaissent pas encore. Jean se trouvait indigne de rendre le moindre service au Seigneur.

Jean 1:29

(29-36)

Jean-Baptiste vit Jésus venir à lui, déclarant qu’Il était l’Agneau de Dieu. L’agneau pascal, dans l’effusion et l’aspersion de son sang, la cuisson et la consommation de sa chair, et toutes les autres étapes de l’ordonnance juive, représentait le salut des pécheurs, par la foi en Christ. Les agneaux sacrifiés quotidiennement, matin et soir, ne peuvent se référer qu’à Christ, Celui qui a été sacrifié pour nous racheter devant Dieu, par Son sang.

Jean vint pour prêcher la repentance, c’est pourquoi il dit à ses disciples, qu’ils devaient regarder seulement à Jésus et à Sa mort, pour le pardon de leurs péchés. Il convient à la Gloire de Dieu, de pardonner tous ceux qui dépendent du sacrifice expiatoire de Christ. Ce sacrifice ôte le péché du monde ; il acquiert le pardon pour tous ceux qui se repentent et croient à l’évangile. Ceci ne peut qu’affermir notre foi ; chacun pense : si Christ ôte le péché du monde, alors pourquoi pas le mien ?

Notre Sauveur a porté notre péché, nous en déchargeant par ce fait. Dieu pouvait ôter le péché en supprimant le pécheur, comme il l’a fait auparavant ; mais maintenant, Il a un moyen d’effacer l’iniquité, tout en épargnant le fautif, en faisant Son Fils « péché », en tant que sacrifice d’expiation, pour nous. Portez votre regard vers Jésus, Celui qui efface le péché ; que cela vous fasse haïr vos fautes, et être ensuite résolus à résister fermement au mal. Ne nous attachons pas à ce péché, que l’Agneau de Dieu est venu effacer par Son sang !

Pour confirmer son témoignage à propos de Christ, Jean énonce ce qu’il entendra plus tard, lors de Son baptême, par une déclaration divine. Jean-Baptiste porta ainsi témoignage que Jésus est véritablement le Fils de Dieu. Ces propos terminent le paroles de Jean : Jésus était le Messie promis !

Jean profitait de chaque opportunité pour conduire le peuple à Christ.

Jean 1:37

(37-42)

L’argument le plus convainquant qui puisse prédominer dans une âme éveillée qui cherche à suivre Christ, c’est qu’Il est le seul qui soit capable d’ôter le péché.

Quel que soit le degré de communion entre notre âme et Christ, Il est Celui qui entame le dialogue. Jésus posa cette question aux futurs disciples : « que cherchez-vous » ? Nous pouvons tous nous poser ce genre de question quand nous commençons à suivre Christ : qu’envisageons-nous de faire exactement avec Lui, que désirons-nous ? Quand nous suivons Jésus, recherchons-nous la faveur de Dieu et la vie éternelle ?

Jésus invita Ses disciples à venir sans délai. « Voici maintenant le temps favorable »... 2 Corinthiens 6:2. Il est bon d’être là où se trouve Christ, où que ce soit. Nous devons œuvrer pour le bien-être spirituel de nos proches, et chercher à les amener à Christ. Ceux qui viennent à Jésus, doivent avoir la ferme résolution de demeurer appuyés sur Lui ; Il est en effet une « pierre solide et inébranlable » !

Jean 1:43

(43-51)

La nature du véritable Christianisme consiste à suivre Jésus, à nous consacrer à Lui et à marcher dans l’empreinte de Ses pas. Remarquons l’objection que fait Nathanaël à Jésus au verset Jean 1:46* : tous ceux qui désirent tirer profit de la Parole de Dieu, doivent se méfier des préjugés contre les lieux ou les dénominations des hommes. Ils doivent tout examiner eux-mêmes, et ils trouveront quelquefois le bien, là où ils ne pensaient pas le trouver. De nombreuses personnes sont tenues à l’écart de la piété par les préjugés absurdes qu’elles conçoivent. Le meilleur moyen de se débarrasser de tout mauvais concept sur la religion, est de l’éprouver.

Il n’y avait aucune fraude ni hypocrisie en Nathanaël. Il n’était pas malhonnête, mais direct ; il avait un caractère sain et c’était un homme véritablement droit et pieux.

Christ connaît réellement le cœur de chaque homme. Nous connaît-il ? Puissions-nous Le connaître en retour ! Cherchons à être vraiment semblables à des « Israélites dans lesquels il n’y a point de fraude », prions à cet effet ; cherchons à être de véritables chrétiens, approuvés par Christ en personne ! Nous avons tous des faiblesses, des imperfections, des pensées coupables, mais l’hypocrisie ne trouble pas le caractère d’un croyant.

Jésus voyait Nathanaël, quand il était sous le figuier : il était probablement en train de prier avec ferveur, recherchant une direction pour l’espérance et la consolation d’Israël ; personne ne pouvait réellement l’observer. Cette réflexion de Jésus, Jean 1:50*, lui montra qu’Il connaissait les secrets de son cœur.

Au travers de Christ nous pouvons bénéficier des services des saints anges ; tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur terre se trouve alors réconcilié et réuni !

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-1.html. 1706.
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