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Bible Commentaries
Colossiens 12

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-44

Marc 12:1-17

Parabole des mauvais vignerons

12 Et il se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne et l'environna d'une clôture, et creusa un pressoir, et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et partit à l'étranger.

2 Et la saison venue, il envoya un esclave aux vignerons pour recevoir de la part des vignerons les fruits de la vigne.

3 Mais eux, l'ayant pris, le battirent et le renvoyèrent [les mains] vides.

4 Et il leur envoya encore un autre esclave. Et celui-là, ils le frappèrent à la tête et le maltraitèrent.

5 Et il en envoya un autre, et celui-là, ils le tuèrent. Et [ainsi pour] beaucoup d'autres, battant les uns et tuant les autres.

6 Ayant encore un fils bien-aimé, il le leur envoya, le dernier, en disant : "Ils auront du respect pour mon fils."

7 Mais ces vignerons dirent entre eux : "Celui-ci est l'héritier. Venez, tuons-le et l'héritage sera à nous !"

8 Et l'ayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.

9 Que fera [donc] le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr les vignerons et donnera la vigne à d'autres.

10 Or n'avez-vous pas lu cette Écriture : "La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient, celle-là est devenue la pierre maîtresse1 de l'angle;
1 littéralement : la tête.

11 celle-ci vient du °Seigneur et est merveilleuse à nos yeux"1 ? »
1 Psaumes 118:22-23.

12 Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignirent la foule. Car ils comprirent qu'il avait dit la parabole pour eux. Et le laissant, ils s'en allèrent.

Le tribut dû à César

13 Puis ils lui envoient quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens pour le prendre au piège dans [ses] paroles.

14 Et étant venus, ils lui disent : « Maître, nous savons que tu es vrai et que tu ne t'embarrasses de personne. Car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. Est-il permis ou non de donner le tribut à César ? Devons-nous donner ou ne pas donner ? »

15 Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier afin que je le voie. »

16 Et ils [le lui] apportèrent. Et il leur dit : « De qui sont cette image et cette inscription ? » Et ils lui dirent : « De César. »

17 Alors Jésus leur dit : « Rendez les choses de César à César et les choses de Dieu à Dieu ! » Et ils étaient dans l'étonnement à son sujet.

Les chefs du peuple sont contraints de se reconnaître dans la parabole accablante des méchants cultivateurs.

Remarquez comment est désigné (dans Marc seulement) le dernier envoyé du Maître de la vigne: «Ayant encore un fils bien-aimé…» (v. 6). Cette expression rappelle la parole de l'Éternel à Abraham: «Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes» (Gen. 22:2 gn 22.1-3) et traduit d'une manière émouvante les affections du Père pour le Bien-aimé qu'il a sacrifié pour nous!

Ainsi démasqués, les pharisiens et les hérodiens vont essayer de riposter. Avec des compliments hypocrites, mais qui sont involontairement un témoignage à Jésus («tu es vrai… tu enseignes la voie de Dieu avec vérité», v. 14) ils essaient de le surprendre par une question des plus subtiles. Son oui l'aurait disqualifié comme Messie; son non, condamné auprès des Romains. Il leur répond de la seule façon qu'ils n'attendaient pas, en s'adressant à leur conscience. Divine et admirable sagesse! Toutefois, combien le Sauveur en qui tout était vérité et amour, a souffert de cette mauvaise foi, de cette méchanceté, oui, de cette continuelle «opposition de la part des pécheurs contre lui-même» (Héb. 12:3 hb 12.1-3; voir aussi Éz. 13:22 ez 13.22-23).

Marc 12:18-34

Question des Sadducéens sur la résurrection

18 Et les Sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, viennent à lui. Et ils l'interrogèrent, en disant :

19 « Maître, Moïse nous a écrit que, si le frère de quelqu'un meurt et laisse une femme et ne laisse pas d'enfants, son frère prenne sa femme et suscite une descendance à son frère.1
1 voir Deut. 25:5.

20 Il y avait sept frères. Et le premier prit une femme et, en mourant, ne laissa pas de descendance.

21 Puis le deuxième la prit et mourut, ne laissant pas de descendance. Puis le troisième [fit] de même,

22 et les sept ne laissèrent pas de descendance. Après eux tous, la femme mourut aussi.

23 Lors de la résurrection, [quand ils ressusciteront,] duquel d'entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme. »

24 Jésus leur dit : « N'est-ce pas parce que vous ne connaissez pas les Écritures ni la puissance de Dieu que vous vous égarez ?

25 Car, quand on ressuscite d'entre les morts, ni on se marie ni on est donné en mariage, mais on est comme des anges dans les cieux.

26 Et quant aux morts [et au fait] qu'ils ressuscitent, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au titre1 "Du buisson", comment Dieu lui parla, en disant : "Moi, je suis le Dieu d'Abraham et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob"2 ?
1 l'expression désigne le titre ou la section d'un livre. 2 Exode 3:6.

27 Il n'est pas [le] Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. »

Les deux plus grands commandements

28 Et l'un des scribes, qui les avait entendus discuter, voyant qu'il leur avait bien répondu, s'approcha et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »

29 Jésus répondit : « Le premier, c'est : "Écoute, Israël ! Le °Seigneur notre Dieu est le1 seul °Seigneur.
1 littéralement : un.

30 Et tu aimeras le °Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force."1
1 Deut. 6:4-5.

31 Le deuxième est celui-ci : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même."1 Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. »
1 Lév. 19:18.

32 Et le scribe lui dit : « Bien, maître, tu as dit selon la vérité que Dieu1 est unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.
1 littéralement : il.

33 Et que l'aimer de tout son cœur et de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. »

34 Et Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.

À leur tour les Sadducéens tentent de se mesurer à la sagesse de Jésus. En réalité ils ne croient pas à la résurrection (v. 18; voir Act. 23:8 ac 23.6-11), mais le Seigneur au v. 26 va les chercher sur ce terrain-là et leur fermer la bouche par la Parole. La résurrection est doublement attestée: par les Écritures et par la puissance de Dieu qui a ressuscité Christ (v. 24). Pourtant il est probable qu'aucune vérité ne s'est davantage heurtée à l'incrédulité des hommes (voir Act. 26:8 ac 26.6-8). Or, comme le démontre Paul en 1 Cor. 15 1cr 15.1-28, il s'agit là d'un des fondements essentiels du Christianisme; on ne peut y toucher sans que toute notre foi s'effondre.

Contrairement aux discuteurs précédents, il y a de la droiture et de l'intelligence chez le scribe qui interroge le Seigneur au sujet du commandement le plus grand. L'amour, répond Jésus, voilà le premier commandement; l'amour pour Dieu et pour le prochain, qui constitue le résumé de la Loi (Rom. 13:10 rm 13.7-10; Gal. 5:14 gl 5.13-15). Chers amis, ne devrions-nous pas aimer beaucoup plus qu'Israël, nous qui avons été cherchés plus loin que lui (du milieu des nations étrangères aux promesses) et amenés plus près dans la relation d'enfants du Dieu d'amour (Éph. 2:13 ep 2.11-13)?

Marc 12:35-44

Question de Jésus sur le fils de David

35 Et reprenant la parole, Jésus enseignait dans le Temple, en disant : « Comment les scribes [peuvent-ils] dire que le Christ est fils de David ?

36 David lui-même a dit par l'Esprit Saint : "Le °Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que je mette tes ennemis sous1 tes pieds.'"2
1 plusieurs manuscrits portent : pour marchepied de. 2 Psaumes 110:1.

37 David lui-même l'appelle Seigneur; alors, comment est-il son fils ? » Et la grande foule l'écoutait avec plaisir.

Mise en garde contre les scribes

38 Et il leur disait dans son enseignement : « Prenez garde aux scribes qui aiment aller et venir en longues robes, et être salués sur les places publiques,

39 et avoir les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas;

40 qui dévorent les maisons des veuves et font pour l'apparence de longues prières. Ceux-ci recevront un jugement plus sévère. »

Les pites de la veuve

41 Et, s'étant assis en face du Trésor1, Jésus2 observait comment la foule jetait de [la monnaie de] cuivre au Trésor. Et de nombreux riches y jetaient beaucoup.
1 Trésor : coffre, dans le Temple, destiné à recevoir les offrandes. 2 littéralement : il.

42 Mais une veuve pauvre vint et y jeta deux pites qui font un quadrant1.
1 le quadrant, petite pièce de monnaie, équivalait à un quart d’as (ou sou) romain; le denier, qui était le salaire journalier d'un ouvrier, valait 16 as, soit 64 quadrants (128 pites).

43 Et ayant appelé ses disciples auprès [de lui], il leur dit : « En vérité, je vous dis que cette veuve pauvre a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté.

44 Car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu'elle avait, tout ce dont elle avait besoin pour vivre. »

C'est maintenant à Jésus de poser un problème embarrassant à ses interlocuteurs. Comment le Christ peut-il être à la fois le fils et le seigneur de David (voir aussi Ps. 89:4, 5, 24, 37 Psaumes 89:1-38)? Ils ne savent pas l'expliquer et leur orgueil les empêche de demander la réponse… au Christ lui-même. Car c'est à cause de son rejet que le Fils de David va occuper la position céleste que lui attribue le Ps. 110 Psaumes 110:1-7.

Pour mettre le peuple en garde contre ses chefs indignes, le Seigneur fait ensuite un triste portrait des scribes, vaniteux, avares et hypocrites. Hélas! Ces traits ont parfois caractérisé d'autres chefs religieux que ceux d'Israël (1 Tim. 6:5 1tm 6.3-6).

Le v. 41 nous montre Jésus assis près du trésor du Temple. De ce regard pénétrant que nous l'avons déjà vu porter sur tout et sur tous, il observe non pas combien (seule chose qui intéresse les hommes), mais comment chacun donne au trésor. — Et voici cette pauvre veuve qui s'approche avec sa touchante obole: les quelques centimes qui lui restaient pour vivre. Ému, le Seigneur appelle ses disciples et commente ce qu'il vient de voir. Ah! Cette offrande extraordinaire — «tout ce qu'elle avait» — prouvait non seulement les affections de cette femme pour l'Éternel et Sa Maison, mais aussi la totale confiance qu'elle avait mise en Dieu pour subvenir à ses besoins (comp. 1 Rois 17:13-16 1r 17.8-16).

Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 12". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-12.html.
 
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