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Bible Commentaries
Ésaïe 22

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-25

Ésaïe 22:1

Le siège et la prise de Jérusalem. (1-7)
La mauvaise conduite de ses habitants. (8-14)
Le rejet de Shebna, et la promotion d’Éliakim, peuvent s’appliquer au Messie. (15-25)

(1-7)

Pourquoi Jérusalem éprouvait-elle une si grande terreur ? Ses hommes n’étaient pas massacrés par l’épée, mais anéantis par la famine, dans la crainte, et découragés. Ses dirigeants étaient en fuite, mais ils furent rattrapés.

Les serviteurs de Dieu, qui prophétisent et avertissent les pécheurs des malheurs à venir, finissent par être affectés par cette triste perspective. Mais toutes les terreurs d’une ville prise dans l’orage, ne sont qu’une pâle représentation du Jour de la Colère divine !

Ésaïe 22:8

(8-14)

La faiblesse de Juda était plus que jamais manifeste. Le peuple constatait maintenant qu’il n’avait placé sa confiance qu’en lui-même, en misant sur des cœurs de chair, quant à sa sécurité. Les habitants regardèrent les fortifications. Ils s’assurèrent de la disponibilité de l’eau, pour la ville. Par contre, ils restaient indifférents vis-à-vis de Dieu. Ils ne cherchaient pas à Le glorifier, pour tout ce dont ils disposaient. Ils ne prétendaient aucunement avoir à Le remercier quant au fruit reçu de leurs efforts.

En fait Dieu a un plan pour la destinée de chacune de Ses créatures ; nous devons Le bénir à ce sujet et nous employer à Son service.

Les habitants de Juda méprisaient vraiment la colère et la justice de l’Éternel, provoquant ainsi de nombreux problèmes. Dieu désirait les humilier, et les conduire au repentir. Ils tinrent cependant une attitude contraire. Une réelle incrédulité en ce qui concerne l’au-delà, ne peut conduire que vers une confiance unique en la chair, avec tous les péchés et les conséquences qui peuvent en découler : la honte et la ruine, qui affectent une si grande partie de l’humanité.

Dieu était contrarié par l’attitude de Juda. Le péché du peuple consistait à ne pas chercher de remède spirituel, à n’éprouver aucun repentir.

Quelle que puisse être la cause de l’incrédulité, de la présomption ou du désespoir, elle engendre le même mépris de Dieu vis-à-vis de l’homme, condamnant inéluctablement ce dernier à périr.

Ésaïe 22:15

(15-25)

Cet avertissement à Shebna est un reproche à sa fierté, à son orgueil, et à son autosuffisance présomptueuse ; quelle vanité que de se confier à toutes les magnificences ici-bas, qui finissent inexorablement par disparaître ! Quel avantage peut-on avoir, quand on se trouve étendu dans un tombeau magnifique, ou recouvert de gazon somptueux ? Ceux qui, au temps de leur prospérité et de leur puissance, oppriment les autres, seront tôt ou tard, en toute justice, abaissés eux-mêmes.

Éliakim devait prendre la place de Shebna. Les hommes qui sont appelés à occuper des postes de confiance importants, devraient rechercher la Grâce divine, en vue d’accomplir convenablement leur devoir.

Ce texte présente la promotion d’Éliakim. Notre Seigneur Jésus mentionne Sa propre Puissance, en tant que Médiateur, Apocalypse 3:7, possédant la clef de David. Son pouvoir, dans le royaume des cieux est absolu, conforme à la Volonté du Père.

Les dirigeants devraient être des « pères » envers leurs collaborateurs ; l’honneur et le témoignage, que les hommes importants apportent à leurs familles, par leur rôle et leur piété, sont plus utiles que leurs noms et leurs différents titres. La gloire de ce monde ne donne à un homme aucune véritable valeur ni qualité : elles peuvent en effet lui être attribuées de son vivant, mais elles s’effriteront inexorablement après sa disparition.

Éliakim est ici comparé à un « clou », planté dans un lieu sûr ; il est mentionné que toute sa famille dépendait de lui. Dans les maisons orientales, de grandes pointes de fer étaient alignées, fixées dans les murs. On y accrochait divers ustensiles. Notre Seigneur Jésus est comme ce « clou dans un lieu sûr ». L’âme qui s’y suspend ne peut périr, ni chuter à terre, car elle est, par la foi, accrochée à Christ. Jésus placera devant le croyant une porte ouverte, que nul ne peut fermer ; Il est capable de donner à ce corps et à cette âme, une gloire éternelle. Ceux qui négligent ce si grand salut se trouveront confrontés à une « porte fermée », que nul ne peut ouvrir ; cette porte céleste sera alors close, elle enverra cet impie vers l’enfer, à jamais.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Isaiah 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/isaiah-22.html. 1706.
 
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