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Bible Commentaries
Jean 16

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-33

Jean 16:1

La persécution est annoncée. (1-6)
La promesse d’envoi du Saint-Esprit ; Sa fonction. (7-15)
Le départ de Christ ; Son retour. (16-22)
L’encouragement à la prière. (23-27)
Christ parle ouvertement à Ses Disciples. (28-33)

(1-6)

Notre Seigneur Jésus, en avertissant Ses disciples des heures de persécution à venir, désirait que ces derniers ne puissent être surpris par ces évènements.

Il est possible de voir les véritables ennemis du ministère de Dieu, prétendre avoir du zèle pour Lui. Ce fait ne diminue en rien le péché des persécuteurs ; même si les diverses persécutions se font « au nom du Seigneur », elles n’en restent pas moins fautives.

Comme Jésus dans Ses souffrances, Ses disciples devaient voir dans leurs futures persécutions, l’accomplissement des Écritures. Jésus ne leur annonça pas cela plus tôt, parce qu’Il était avec eux pour d’abord les enseigner, les guider et les réconforter ; ils n’avaient pas besoin dans l’immédiat de cette promesse de la présence du Saint-Esprit, lors de leurs souffrances.

Cette pensée doit nous empêcher d’être en soucis et de nous demander : « comment se fait-il que certains malheurs nous arrivent » ? Il nous suffira plutôt de tenir ce raisonnement : « pourquoi ces malheurs » ? En fait, nous savons qu’ils concourent à notre bien. Les chrétiens commettent parfois la faute de rester mélancoliques, à l’heure de l’épreuve, en ne regardant que le « côté sombre du nuage », et en faisant la sourde oreille à la voix du Seigneur, qui ne veut que notre bien et notre joie spirituelle.

Le cœur des disciples, trop attaché à la vie présente, était relativement inquiet. Rien n’affecte davantage notre joie spirituelle dans le Seigneur, que l’amour du monde ; la tristesse ne peut alors que suivre...

Jean 16:7

(7-15)

Le départ de Christ était nécessaire pour permettre la venue du Saint-Esprit, le « Consolateur ». L’arrivée de l’Esprit devait faire suite à la mort de Christ.

La nature humaine contraignait le Seigneur à n’être qu’en un lieu à la fois, alors que Son Esprit est partout, en tous lieux, en tous temps, là où deux ou trois sont assemblés en Son nom. Il faut remarquer dans ce texte la fonction de l’Esprit, qui est premièrement de réprouver, ou de convaincre. L’œuvre de conviction est en effet le rôle du Saint-Esprit : il accomplit cette tâche avec efficacité, et Lui seul peut le faire.

La méthode adoptée par le Saint-Esprit consiste d’abord à convaincre, puis, à consoler. L’Esprit allait convaincre le monde du péché ; Il n’allait pas se contenter de lui en parler simplement. L’Esprit convainc du péché commis, de la faute, de la folie et de la laideur morale qui en résulte : par lui nous sommes rendus odieux aux yeux de Dieu ; le Saint-Esprit nous révèle aussi la source du péché : notre nature corrompue ; Il nous montre enfin la résultante de nos fautes : la mort.

Le Saint-Esprit prouve que tout le monde est coupable devant Dieu. Il convainc le monde de son besoin de justice et que Jésus de Nazareth est le Christ, Celui qui est plein de vertus. L’Esprit nous révèle aussi la Justice de Christ, qui nous est accordée pour notre justification et notre salut. Il montre à chacun comment l’obtenir et comment il est possible d’être rendu justes aux yeux de Dieu.

L’ascension de Christ prouve que la « rançon », Sa mort à la croix, a été acceptée ; la Justice divine a été satisfaite, pour le bénéfice des croyants ! L’Esprit convainc aussi de jugement ; le prince de ce monde est déjà jugé. Tout sera parfait quand le pouvoir de Satan sera brisé : c’est lui qui est à l’origine de tout mal. Le fait que cet ennemi soit subjugué par Christ, doit nous mettre en confiance : aucune autre puissance ne peut tenir devant Lui !

L’Esprit nous convainc aussi de l’imminence du jour du jugement. La venue de l’Esprit allait être un soutien ineffable pour les disciples. Le Saint-Esprit est notre Guide, non seulement pour nous montrer le chemin, mais pour « marcher » avec nous : Il nous aide continuellement et nous influence. Le fait de savoir que nous sommes conduits dans la Vérité a beaucoup de portée bienfaisante : cela ne consiste pas simplement d’en avoir la notion intellectuelle, mais d’en ressentir le « goût spirituel » et la saveur, avec toute la puissance qui en résulte dans notre cœur.

L’Esprit nous enseignera toute la vérité, et ne cachera rien qui puisse nous être avantageux : Il nous révèlera le futur. Tous les dons et les grâces de l’Esprit, toute la prédication, et les écrits des apôtres, sont sous Son influence ; les miracles des diverses langues mentionnées dans les Actes ont été opérés pour la gloire de Christ.

Il incombe à chacun de se demander si le Saint-Esprit a commencé une « bonne œuvre » dans son cœur. Sans une claire constatation de notre culpabilité, avec le danger qui en résulte, nous ne pourrons jamais comprendre la valeur du salut de Christ ; quand nous serons amenés à connaître réellement le fond de notre cœur, nous commencerons alors à découvrir la valeur de l’œuvre de notre Rédempteur. Si nous priions davantage, en dépendant entièrement du Saint-Esprit, nous devrions avoir une vue plus complète de notre Sauveur, et aurions plus d’affection pour Lui !

Jean 16:16

(16-22)

Il est bon de considérer à quel point la fin du « temps de Grâce » est proche ; soyons vigilants, veillons !

La peine des disciples devait bientôt se transformer en joie telle une jeune maman, à la vue de son nouveau-né : Le Saint-Esprit allait être leur Consolateur ; ni les hommes ni les démons, ni les souffrances de la vie ou de la mort, ne pouvaient désormais les priver de cette joie !

Les croyants éprouvent de la joie ou de la peine, selon leur discernement spirituel de la présence de Christ. La tristesse assaille souvent l’impie ; seul, il ne peut l’atténuer ; le croyant hérite de la joie spirituelle, personne ne peut la lui ôter. Que reste-il maintenant de la joie des assassins de notre Seigneur, ou de la peine de ses amis ?

Jean 16:23

(23-27)

Quand on adresse une requête au Père, cela démontre nos besoins, en termes de bénédictions et de demandes spirituelles, étant convaincus que seul le Père peut y répondre.

Prier au Nom de Christ, c’est reconnaître notre indignité à recevoir la moindre faveur divine ; cela montre aussi une totale dépendance de Sa Personne : Il est le Seigneur de notre Justice !

Notre Seigneur avait parlé jusqu’ici sous forme de courtes déclarations, lourdes de sens, ou au moyen de paraboles, pas toujours bien comprises par les disciples ; mais après Sa résurrection Jésus s’exerça à leur enseigner tout ce qui était apparenté au Père : le chemin pour Le connaître, grâce à l’intercession de Son Fils.

La fréquence avec laquelle notre Seigneur nous recommande de présenter nos prières, en Son nom, montre que la grande finalité de la « médiation » qu’Il opère avec le Père, consiste à nous sensibiliser profondément quant à notre culpabilité ; cela souligne également le mérite et la puissance de Sa mort, grâce à laquelle, nous avons accès à Dieu.

Souvenons-nous toujours de nous adresser au Père, « au Nom de Christ », ou de nous adresser au Fils, en tant que Dieu demeurant dans la nature humaine, réconciliant le monde avec Lui-même ; ces prières, adressées à deux personnes qui semblent différentes sont en fait la même chose : le Père et le Fils ne font qu’un !

Jean 16:28

(28-33)

Nous voyons dans ce texte une déclaration claire, indiquant que Christ venait du Père, et qu’Il allait retourner à Lui. Le Rédempteur, alors qu’Il était en ce monde, était Dieu manifesté en chair ; lors de Son ascension, Il a été reçu dans les cieux dans toute Sa gloire.

Par ces paroles de Jésus, les disciples complétèrent leurs connaissances spirituelles, ce qui affermit leur foi : « maintenant nous savons » ! Ils ne connaissaient pas, hélas, leur propre faiblesse...

Dieu n’a pas abandonné la nature humaine, mais l’a aidée ; Il a placé toute consolation et toute valeur dans les souffrances de Christ. Tant que nous sommes spirituellement en présence de Dieu, nous sommes heureux, et tout doit nous paraitre facile, même si le monde entier nous abandonne.

La paix en Christ est la seule Paix véritable : c’est par Lui seul que les croyants obtiennent cette Paix ; à travers Jésus, nous avons la paix avec Dieu, en Lui nous avons la paix dans notre cœur ! Prenons courage : Christ a vaincu le monde !

Quand nous pensons être debout, prenons garde de ne pas tomber. Nous ne connaissons pas quelle sera pas notre réaction, face à la tentation ; veillons donc et prions sans cesse, afin de ne pas être abandonnés à nous-mêmes et à nos réactions, souvent néfastes !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-16.html. 1706.
 
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