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Bible Commentaries
Luc 18

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-43

Luc 18:1

La parabole de la veuve et du juge inique. (1-8)
Le pharisien et le publicain. (9-14)
Des enfants sont amenés à Christ. (15-17)
Le souverain entravé par sa richesse. (18-30)
Christ prédit Sa mort. (31-34)
Un aveugle recouvre la vue. (35-43)

(1-8)

Tous les « enfants de Dieu » prient. Ce texte nous exhorte à persévérer dans la prière, afin de recevoir les miséricordes spirituelles promises par le Seigneur.

La persévérance de la veuve a été plus forte que la ténacité du juge inique ; elle aurait cependant pu craindre que son insistance lui soit néfaste...

Quand notre prière est fervente, elle satisfait notre Dieu. Même jusqu’au « temps de la fin », on rencontrera malheureusement une certaine faiblesse dans la foi...

Luc 18:9

(9-14)

Cette parabole est destinée à ceux qui sont convaincus d’être vertueux, et qui, de ce fait, méprisent les autres. Dieu regarde avec quelle disposition de cœur et dans quel dessein, nous nous approchons de Lui, quand nous venons Le célébrer à l’église.

Les propos de ce pharisien montrent qu’il n’avait confiance qu’en lui-même et qu’il pensait être un modèle de droiture. Nous pouvons supposer qu’il était dénué de tout péché gravissime ou scandaleux : c’était un homme de bien, un personnage vraiment recommandable...

En fait, on pourrait penser que ceux qui ne possèdent pas les « qualités » de ce pharisien soient misérables, étant bien loin d’être accepté par Dieu : ne serait-ce pas logique ? Ce personnage s’est rendu au temple pour prier ; cependant, il était imbu de lui-même, convaincu de sa bonté : il ne pensait pas avoir besoin de demander à Dieu Sa faveur ni Sa Grâce pour lui-même. Prenons garde de ne pas présenter de dévotions orgueilleuses au Seigneur, en ayant tendance à dédaigner notre prochain.

Le publicain, quant à lui, s’adressait à Dieu en toute humilité, il se repentait de son péché et désirait entrer en communion avec le Seigneur. Sa prière était courte, mais orientée en ce sens : « Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ».

Béni soit Dieu ! Nous disposons en effet dans ce texte de cette courte prière, très certainement exaucée ; nous pouvons être certains que celui qui a prié ainsi est retourné dans sa maison, justifié par Dieu ; il en sera de même pour nous, si nous prions, comme cet homme, au Nom de Jésus-Christ.

Ce publicain se considérait comme pécheur par nature, coupable devant Dieu. Il ne pouvait compter sur rien, si ce n’est sur la Miséricorde divine : il s’est appuyé uniquement sur cette vérité. La Gloire de Dieu résiste à l’orgueilleux, tout en faisant grâce à celui de condition humble. La justification vient de Dieu, en Christ : c’est donc le « condamné », et non le « soi-disant candide » qui est justifié devant Dieu !

Luc 18:15

(15-17)

Nul n’est trop petit, ni trop jeune, pour être amené à Christ, c’est-à-dire à Celui qui sait comment témoigner de la tendresse envers ceux qui ne sont pas capables d’en faire autant pour Lui.

Le fait que Christ désire que les petits enfants Lui soient amenés, exprime bien Sa nature. Cette attitude peut s’appliquer à nous et notre postérité : nous serons toujours bien accueillis par Jésus ! Nous devons accepter Son Royaume comme Ses enfants : ce n’est pas par acquisition, c’est le don de notre Père !

Luc 18:18

(18-30)

Beaucoup possèdent de nombreuses qualités, parfaitement appréciables, cependant, ils périssent parce qu’il leur en manque une, comme ce chef du peuple, qui ne pouvait pas supporter les paroles de Christ, parce qu’il devait choisir entre Jésus et lui-même.

Beaucoup de personnes, peu disposées à suivre Christ, finissent par L’abandonner. Après une longue lutte entre leurs pieuses convictions et leurs corruptions, ce sont ces dernières qui prennent le dessus : ces âmes regrettent de ne pas pouvoir servir les deux ; si elles doivent faire un choix pour décider de ce qui doit être abandonné, ce sera Dieu et non les attraits du monde...

Leur choix entre obéissance à Dieu, ou au monde, se reconnaîtra par leur témoignage extérieur : l’amour du monde, sous une forme ou une autre, se trouve toujours enraciné dans le cœur des hommes. Ces derniers peuvent très facilement parler de ce qu’ils ont laissé et perdu ici-bas, plutôt que de ce qu’ils ont fait ou souffert pour Christ, comme le fit l’apôtre Pierre, en Le reniant... Nous devrions plutôt éprouver de la honte pour ne pas avoir témoigné du Seigneur.

Luc 18:31

(31-34)

L’Esprit, par les prophètes de l’Ancien Testament, témoignait des futures souffrances de Christ, et de la gloire qui devait suivre, 1 Pierre 1:11.

Les préjugés des disciples étaient si établis, qu’ils ne comprenaient pas littéralement ces paroles de Jésus : ils étaient tellement orientés sur les prophéties qui mentionnent la Gloire de Christ, qu’ils ne discernaient même pas celles qui parlent de Ses souffrances.

Beaucoup de personnes sont dans l’erreur : elles lisent leur Bible « partiellement », et ne retiennent que ce qui est plaisant. Nous devons, avec un certain recul, apprendre les leçons de la souffrance, de la crucifixion, et de la résurrection de Christ, si nous sommes de véritables disciples, devant être enseignés par ces événements ; dans la même optique, rejetons notre égocentrisme, notre attrait pour le monde, qui ne peuvent que mettre un voile sur notre compréhension des Écritures...

Luc 18:35

(35-43)

Ce pauvre aveugle était assis au bord de la route, en train de mendier. Il était non seulement aveugle, mais il était pauvre : il portait ainsi « l’emblème » de la condition humaine ; Christ est venu pour guérir et sauver les hommes !

La prière fervente de cet aveugle, guidée par les promesses encourageantes de Christ, et fondée sur elles, n’a pas été vaine. La Grâce de Christ doit être acceptée avec reconnaissance, à la Gloire de Dieu. C’est en effet pour cette Gloire que nous suivons Jésus, Celui qui nous a « ouvert les yeux ».

Nous devons louer Dieu pour Sa Miséricorde envers chacun de nous. Si nous voulons comprendre correctement les enseignements de la Parole, nous devons venir à Christ, comme cet aveugle, en Le suppliant avec ferveur « d’ouvrir nos yeux », et de nous montrer clairement l’excellence de Ses préceptes et la valeur de Son salut !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-18.html. 1706.
 
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