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Bible Commentaries
Colossiens 2

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-28

Marc 2:1

Christ guérit un paralytique. (1-12)
L’appel de Lévi, et l’invitation faite à Jésus. (13-17)
Pourquoi les disciples ne jeûnèrent pas. (18-22)
Il justifie Ses disciples d’avoir arraché des épis, le jour du Sabbat. (23-28)

(1-12)

L’état misérable de ce paralytique était tel, qu’il avait besoin d’être porté : c’est en quelque sorte, une image de la souffrance de l’humanité... Les quatre personnes qui le portèrent étaient vraiment serviables : cela nous enseigne la compassion que devraient avoir les hommes envers leurs semblables, lors de l’épreuve. Une foi fervente et sincère peut œuvrer en divers domaines : ce n’est qu’à ce stade qu’elle sera acceptée et approuvée par Jésus-Christ !

Le péché est la cause de toutes nos douleurs et de nos maladies : le seul moyen d’en annuler les effets, est d’éviter de le commettre. Le pardon des péchés « s’infiltre » jusqu’à la racine de toutes les maladies. Christ a prouvé Son pouvoir de pardonner le péché, en guérissant ce paralytique. La guérison de cette maladie était en quelque sorte, une image de son péché pardonné : ce dernier est en effet la maladie de l’âme ; quand il est pardonné, elle est guérie !

Quand nous voyons Christ opérer ainsi pour la guérison des âmes, nous devons reconnaître que nous n’avons jamais vu pareille chose ! La plupart des hommes pensent qu’ils sont en bonne santé : ils ne ressentent aucunement le besoin d’aller consulter un médecin ; de même, sur le plan spirituel, ils dédaignent ou négligent Christ et Son évangile. Mais le pécheur humble et convaincu, celui qui désespère de recevoir toute aide, excepté celle du Sauveur, montrera sa foi, en ayant immédiatement recours à Lui !

Marc 2:13

(13-17)

Matthieu ne jouissait pas d’une excellente réputation : en tant que Juif, il était inconvenant d’être un publicain, à savoir, un collecteur d’impôts, au service des Romains. Cependant, Christ l’appela, pour qu’il Le suive.

Avec Dieu, au travers de Christ, il y a suffisamment de Miséricorde pour pardonner les plus grands pécheurs et autant de Grâce pour changer leur cœur et les rendre saints.

Il était rare de rencontrer un publicain honnête et fidèle. Les juifs éprouvaient une haine particulière envers une fonction qui prouvait qu’ils étaient assujettis aux Romains, ils n’avaient donc, envers ces collecteurs d’impôts, qu’une piètre opinion. Mais notre Seigneur béni n’hésita pas à converser avec une telle personne, ayant revêtu Lui-même, l’apparence d’un homme pécheur.

Le fait d’être calomnié et assailli de reproches par les plus sages et les meilleurs des hommes, n’est pas vraiment nouveau. Christ est resté parmi ces pécheurs, bien que les pharisiens en soient offensés. Il est un fait bien établi : si le monde était juste, il n’y aurait eu aucune raison pour que Jésus vienne prêcher la repentance, et la nécessité de recevoir le pardon !

Nous ne devons pas tenir compagnie aux impies, ni aimer leurs vaines conversations ; nous devons par contre, éprouver de l’amour pour leur âme, nous rappelant que notre bon Médecin a le pouvoir de guérir le péché, sans courir le moindre danger d’en être infecté. Il n’en est pas ainsi pour nous : en essayant de faire du bien aux autres, faisons attention à ne pas tomber dans les pièges du malin.

Marc 2:18

(18-22)

Des enseignants intégristes sont aptes à blâmer tout ce qui n’adhère pas à leur propre point de vue.

Christ n’a pas échappé aux calomnies ; nous-mêmes devrions apprendre à les supporter, autant qu’être vigilants pour ne pas les mériter ! Veillons en tous temps, au bon accomplissement de notre devoir.

Marc 2:23

(23-28)

Le Sabbat est une institution divine sacrée : il s’agit en fait d’un privilège, voire d’un avantage ; il ne doit pas être perçu comme un devoir ni une corvée. Dieu ne désigne jamais ce jour particulier comme un fardeau, et nous ne devons donc pas le considérer ainsi.

Le Sabbat fut institué pour le bien de l’homme, vivant en société, confronté à différents besoins et soucis, face aux diverses situations de bonheur ou de misère. L’homme n’a pas été créé pour le Sabbat. Le fait de respecter ce dernier n’est d’aucune utilité pour Dieu : ne commandait Il pas à Son peuple de garder cette pratique, sous peine de correction divine ?

À chaque fois que nous respectons le Sabbat, nous devons le considérer comme « résultat » de la Miséricorde divine.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Mark 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/mark-2.html. 1706.
 
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